Anthony, Supporter MSF : on the road again !
L’an dernier, Anthony et l’équipe de Fiasco de Gama participaient à la « Ngalawa Cup » au profit de MSF en parcourant 1 000 km sur le plus rudimentaire des voiliers, au large de la Tanzanie. Cette année, le voici sur la route du « Pacific Crest Trail » où il relève le MSF Solidarity Challenge à nouveau !
Le « Pacific Crest Trail » relie le Mexique au Canada à travers les plus beaux paysages de l’Ouest américain. Mais ce n’est pas tout à fait une promenade de santé…Il y a d’abord la distance (4 279 km !), le fait d’être en totale autonomie, et toutes les joies de la vie sauvage avec son lot de belles rencontres : ours, scorpions, tarentules, coyotes, etc.
Anthony, pourquoi t’être lancé dans cette aventure ?
J'ai fait pas mal de courses aventures avec des amis comme la Ngalawa cup, le Rickshaw Run (traversée de l'Inde en tuk tuk) ou le 4L Trophy. J'aime bien ce type de voyages où il faut aller d'un point A à un point B. Je trouve que ça donne du sens au voyage et apporte un objectif. Pour le Pacific Crest Rail, j'ai choisi cette traversée car je cherche toujours à aller plus loin ; et après une traversée en tuk tuk et en voilier, je trouvais que les pieds comme moyen de locomotion apportaient une difficulté par rapport à ce que j'avais fait avant !
Quelles sont les plus grosses difficultés que tu as rencontrées jusqu’ici ?
Pour l'instant je suis au mile 454 et je n'ai pas encore fini de traverser le désert. La plus grosse difficulté dans le désert, c'est évidemment l'eau. Il y a peu de sources et je dois souvent me trimballer avec 6 litres d'eau. Il y a des jours où je ne bois pas d'eau du tout et la plus grande traversée sans eau pour l'instant était de 46 miles. Et puis, dans le désert, il n’y a aucun abri du vent donc quand ça souffle, ça souffle très fort.
Je me suis fait plusieurs frayeurs avec le vent où j'ai cru tomber dans des ravins. Ensuite, physiquement, je commence juste à m'adapter mais 25 miles tous les jours, ça fait mal et le plus dur a été d'essayer d'éviter les blessures. Beaucoup d'étirements, massages et quelques jours de repos sont nécessaires pour éviter d’avoir un muscle qui lâche ou une inflammation des tendons.
Et les meilleurs moments ?
Les meilleurs moments ont pour l'instant été les paysages à couper le souffle, les couchers de soleil depuis la tente avec le thé et les jambes dans le sac de couchage, la découverte de rivières pour se baigner et se réfugier de la chaleur, la vie sauvage incroyable (je vois une trentaine de lapins, écureuils, serpents, biches, cerfs par jour, c'est incroyable !) et la population locale qui à chaque fois m’a accueilli pour pouvoir faire mes provisions de nourritures toutes les semaines.
En quoi le MSF Solidarity Challenge te motive-t-il ?
Le MSF Solidarity Challenge me touche beaucoup parce que je travaille pour MSF sur le terrain ; je connais l'impact de son travail et la façon dont les dons sont utilisés. J'essaye de contribuer à mon niveau quand je ne suis pas en mission, et j'essaye de pousser mes amis à donner à MSF car de ce que je vois sur le terrain, je sais que MSF est une des ONG les plus responsables quant à leur gestion de l'argent et aux actions qu’elle mène.
Participez à la collecte d’Anthony sur Alvarum pour le soutenir,
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