République Démocratique du Congo

En à peine deux semaines, plus de 670 victimes de violences sexuelles ont été prises en charge par les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) dans les sites de personnes déplacées autour de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Cela représente 48 nouvelles victimes par jour. Ces chiffres choquants témoignent de l’extrême vulnérabilité et des risques de violences auxquels sont exposées les personnes déplacées. Près de 60% des victimes ont été agressées moins de 72 heures avant de se présenter à MSF, illustrant l’urgence de la situation.

En 2002, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ouvraient à Kinshasa le premier centre de traitement ambulatoire offrant une prise en charge gratuite aux personnes vivant avec le VIH en République Démocratique du Congo (RDC). Vingt ans plus tard, si des progrès considérables ont été enregistrés dans le pays, des lacunes majeures subsistent encore dans l’accès au dépistage et au traitement, causant des milliers des décès évitables chaque année.

Alessandra Giudiceandrea est cheffe de mission de MSF en République Démocratique du Congo (RDC). Elle témoigne ici du choc ressenti face à la situation sur place, de sa frustration face à la lenteur de l’aide et de ses craintes face à une résolution de crise jusqu’ici essentiellement sécuritaire.

Plus de 190 000 personnes ont dû fuir leur domicile précipitamment dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu, suite à la résurgence du groupe armé M23 et aux affrontements intermittents qui l’opposent à l’armée congolaise depuis la fin du mois de mars 2022.

Quatre mois après l’attaque perpétrée à l’encontre d’un convoi humanitaire de Médecins Sans Frontières (MSF) par des hommes armés non identifiés, l’organisation annonce la fermeture de ses projets à Nizi et Bambu.

Les équipes de MSF sont présentes à Salamabila, en République démocratique du Congo, depuis fin 2019 en appui au Ministère de la Santé. L'une de ses priorités est la prise en charge médicale gratuite et le suivi psychologique des survivant(e)s de violences sexuelles. Les équipes de MSF ont traité une moyenne de 169 cas par mois à l'hôpital général de référence de Salamabila, et un total de 1800 personnes au courant de l’année 2021 dans toute la zone de santé.

Le SORT IT vise à renforcer les capacités de recherche opérationnelle du personnel des projets MSF. Pour la première fois, LuxOR assurera une édition entièrement dispensée en français.

Suite à l'éruption du Mont Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et plus d'un demi-million de personnes dans la ville de Goma n'ont plus accès à l'eau potable.

Entre 55 et 60 employés SavillsIM répartis dans le monde entier se sont connectés lors du Mapathon Sans Frontières organisé le mardi 18 mai.

La rougeole gagne à nouveau du terrain en République démocratique du Congo (RDC), et cette recrudescence de cas – plus de 13.000 depuis le 1er janvier – inquiète les équipes de MSF déployées pour y faire face.

Les contraceptifs auto-injectables sont un moyen de surmonter les obstacles à la contraception. Depuis 2019, MSF propose aux femmes un contraceptif à action prolongée dans quatre de ses projets en RDC.

Moins d’un an après la fin de deux épidémies de maladie à virus Ebola (MVE), la République démocratique du Congo (RDC) fait face à la douzième épidémie connue de son histoire...

Suite à un nouvel incident violent à Salamabila, dans la province orientale du Maniema en RDC, MSF appelle les autres entités humanitaires du pays à agir et à renforcer les services de protection des personnes dans cette région.

Près de six mois après son apparition dans la province de l’Équateur, l’épidémie de la maladie à virus Ebola a été maîtrisée, grâce notamment à une meilleure prise en charge des patients.

Quelle réponse apporte-t-on aujourd’hui à la onzième épidémie d'Ebola en cours en RDC ? Guyguy Manangama, responsable de l’intervention Ebola de MSF, était sur place et nous explique la situation.

« Djapan »*, 30 ans, travaille comme éducateur en soins communautaires pour MSF sur le site de personnes déplacées de la Paroisse de Drodro, dans la province de l’Ituri. Voici son témoignage.

Depuis le mois de mars 2020, et l’apparition du premier cas de Covid-19 en République démocratique du Congo (RDC), MSF appuie la réponse médicale, notamment à Nizi, Angumu et Drodro.

Le 1er juin 2020, une nouvelle flambée de maladie à virus Ebola (MVE) était déclarée dans la province de l’Équateur, à l’ouest de République démocratique du Congo: la 11ème épidémie d’Ebola enregistrée dans le pays.

L'infirmière pédiatrique Vera Schmitz appartenait à une équipe MSF chargée de la vaccination de milliers d'enfants contre une épidémie mortelle de rougeole en République démocratique du Congo dans le contexte d'une menace nouvelle, le Covid-19.

La recrudescence des violences dans la province de l'Ituri en République démocratique du Congo (RDC) a entraîné une nouvelle vague de déplacement forcé.